Titre : | 101 questions en gynécologie -obstétrique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | H. MARRET, Auteur ; J.WAGNER- BALLON, Auteur | Editeur : | MASSON | Année de publication : | 2004 | Importance : | 404p | Format : | SRF 01 MAR 830 | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-294-01976-0 | Langues : | Français | Catégories : | 300. DOCUMENTS DE REFERENCE
| Mots-clés : | gynécologie obstétrique pathologies pubiennes fissures parasymphysaires symphyse pubienne | Résumé : | Les pathologies pubiennes induisent des douleurs inguinales à irradiations plus crurales ou obturatrices qu’abdominales, qui égarent souvent vers un diagnostic de coxopathie. Il faut donc aller appuyer sur les deux corps du pubis pour déceler l’origine de la douleur. Celle-ci s’accompagne parfois d’une marche à petits pas, jambes écartées (« comme un enfant à la couche trop pleine »), ou de douleurs sacro-iliaques. Le syndrome de van Neck-Odelberg correspond à un trouble du développement de la branche ischio-pubienne survenant entre 5 et 12 ans, qui peut laisser comme séquelle une hyperostose allant jusqu’à la symphyse. Diverses tumeurs peuvent jouxter la symphyse pubienne, dont des lymphomes qui peuvent simuler des ostéites pubiennes, ou des chondrosarcomes à développement souvent lent dans ce site. Les fissures parasymphysaires sont de diagnostic souvent plus difficile que les autres fissures du cadre obturateur, mais plus souvent associées encore à une pathologie de l’arc postérieur du bassin (sacrum ou sacro-iliaque). Elles s’associent parfois à des avulsions tendineuses chez le sportif, ou à des blessures vésicales, et peuvent se compliquer d’ostéolyses ou de pseudarthroses. Les instabilités symphysaires sont une source très méconnue de souffrances sacro-iliaques mécaniques, et leur démasquage nécessite des clichés en position monopodale alternée, voire un testing sous anesthésie. Des kystes contenant du gaz peuvent rarement se développer à partir de symphyses pubiennes dégénératives et bomber dans le vagin, la vulve ou la vessie, jusqu’à induire des rétentions d’urine. Dans de rares cas, des gouttes peuvent concerner la symphyse pubienne, laquelle peut être également touchée dans certains lupus. |
101 questions en gynécologie -obstétrique [texte imprimé] / H. MARRET, Auteur ; J.WAGNER- BALLON, Auteur . - [S.l.] : MASSON, 2004 . - 404p ; SRF 01 MAR 830. ISBN : 978-2-294-01976-0 Langues : Français Catégories : | 300. DOCUMENTS DE REFERENCE
| Mots-clés : | gynécologie obstétrique pathologies pubiennes fissures parasymphysaires symphyse pubienne | Résumé : | Les pathologies pubiennes induisent des douleurs inguinales à irradiations plus crurales ou obturatrices qu’abdominales, qui égarent souvent vers un diagnostic de coxopathie. Il faut donc aller appuyer sur les deux corps du pubis pour déceler l’origine de la douleur. Celle-ci s’accompagne parfois d’une marche à petits pas, jambes écartées (« comme un enfant à la couche trop pleine »), ou de douleurs sacro-iliaques. Le syndrome de van Neck-Odelberg correspond à un trouble du développement de la branche ischio-pubienne survenant entre 5 et 12 ans, qui peut laisser comme séquelle une hyperostose allant jusqu’à la symphyse. Diverses tumeurs peuvent jouxter la symphyse pubienne, dont des lymphomes qui peuvent simuler des ostéites pubiennes, ou des chondrosarcomes à développement souvent lent dans ce site. Les fissures parasymphysaires sont de diagnostic souvent plus difficile que les autres fissures du cadre obturateur, mais plus souvent associées encore à une pathologie de l’arc postérieur du bassin (sacrum ou sacro-iliaque). Elles s’associent parfois à des avulsions tendineuses chez le sportif, ou à des blessures vésicales, et peuvent se compliquer d’ostéolyses ou de pseudarthroses. Les instabilités symphysaires sont une source très méconnue de souffrances sacro-iliaques mécaniques, et leur démasquage nécessite des clichés en position monopodale alternée, voire un testing sous anesthésie. Des kystes contenant du gaz peuvent rarement se développer à partir de symphyses pubiennes dégénératives et bomber dans le vagin, la vulve ou la vessie, jusqu’à induire des rétentions d’urine. Dans de rares cas, des gouttes peuvent concerner la symphyse pubienne, laquelle peut être également touchée dans certains lupus. |
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